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WANGENBOURG, dont le nom primitif Wangberg signifie mont du pâturage, fut donné en 880 à l’abbaye d’Andlau par sa fondatrice Sainte Richarde. Aux XIII siècles, la famille De DICKA, de Spesbourg, administre les biens du monastère et l’on attribue à Henri De DICKA la construction des châteaux de Wangenbourg et de Freudeneck, sur le modèle de celui de Spesbourg, près d’Andlau. Le dernier De DICKA mourut à la bataille de Sempach en 1386. Wangenbourg échue alors au chevalier Jean de Wangen dont les descendants devinrent peu à peu les possesseurs du domaine.
Fin du XIVème siècle, les Wangen perdent la maîtrise de leur château et à la fin du XVème siècle, ruinés, ils ne peuvent plus l’entretenir.
En 1504 l’empereur Maximilien, vainqueur de l’Electeur Palatin Philipp lors de la guerre de succession de Bavière, confisque le château aux cousins Hans et Stephan von Wangen pour le donner au comte de Tierstein qui lui-même le revend à l’évêque de Strasbourg en 1518. Pourtant, les descendants des Wangen, Georg et Hartmann, continuent à habiter dans le château.
Entre 1535 et 1550 ils font reconstruire leurs logis dans le style Renaissance. A partir de 1578, un contentieux oppose l’évêque de Strasbourg aux sires de Wangen à propos des droits de propriété sur le château. Les Wangen sont expulsés en 1578 mais rétablis dans leurs droits en 1595.
En 1633 le château fut dévasté par les Suédois et ne fut plus reconstruit.
Durant la guerre de Trente Ans, le village eut beaucoup à souffrir, puisqu’en 1701 il ne comptait plus que 15 habitants .
Le dernier possesseur fut le Baron Frédéric-Antoine-Henri-Louis chef d’escadron au Royal-Allemand, fin du XVIII siècle et le château resta le bien de la famille jusqu’en 1918 où, après l’armistice, l’Etat français le saisit.
La ruine est classé monument historique .